La vague ESG a définitivement transformé la finance. Apparus dès les années 1990, les critères de cette nature avaient déjà eu pour effet de rendre cette industrie et les acteurs qu’elle finance plus responsables, même si cette dimension était généralement appréhendée sous l’angle de la gestion des risques.
Certes, la crainte de voir la valorisation d’un actif se déprécier parce qu’un paramètre comme l’incidence du réchauffement climatique sur l’activité d’une entreprise n’a pas été (suffisamment) pris en compte demeure très présente. Il n’empêche, l’ESG est dorénavant perçu, avant tout, comme une source d’opportunités : opportunité pour booster la croissance du chiffre d’affaires, opportunité pour attirer et retenir des talents, opportunité pour lever des fonds à de meilleures conditions… et, surtout, opportunité pour rendre notre planète plus durable.
Bien choisir son partenaire financier
Corollaire de ce changement de perception, la notion d’« Impact », qui vise à conjuguer performances financières et performances sociales, environnementales et de gouvernance, devient stratégique. C’est une bonne nouvelle pour les dirigeants-actionnaires qui, en s’engageant dans cette démarche encore plus exigeante, dégageront des bénéfices encore plus grands. Pour y parvenir, ceux-ci ont la chance de pouvoir compter sur un panel de partenaires financiers toujours plus fourni. Par conviction sincère pour certaines, démarche opportuniste pour d’autres et contraintes réglementaires pour le reste d’entre elles, la quasi-totalité des sociétés de gestion érigent en effet aujourd’hui l’ESG au rang de valeur cardinale, et ont même pour la plupart lancé des fonds labellisés Impact.
Or, tous ces véhicules ne se valent pas en matière de qualité de l’accompagnement… loin s’en faut ! Comme l’a d’ailleurs rappelé il y a quelques jours la Banque centrale européenne dans sa dernière Revue de stabilité financière, les risques d’un verdissement de façade (greenwashing) sont extrêmement élevés, la communication de certains fonds estampillés « ISR », « green », « RSE », « ESG » ou « Impact » quant aux effets vertueux de leurs investissements étant sujette à caution.
Une activité dédiée à l’Impact
Chez Adviso Partners, nous n’avons pas attendu que l’Impact se retrouve sur le devant de la scène médiatique et dans l’agenda des régulateurs pour nous saisir de cette thématique et aider les dirigeants-actionnaires à cibler, au milieu de ce maquis, le partenaire financier idoine qui permettra à l’entreprise à franchir un véritable cap. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place, il y a quatre ans, une activité M&A dédiée à l’Impact, forte d’une expertise reconnue dans cinq secteurs privilégiés : Social, santé et éducation ; Production et consommation responsable ; Energies vertes ; Tech for good ; et Finance à impact positif. Avec de beaux succès à la clé, comme en témoignent les réussites de Kaliès, Sofi Groupe, Nous anti-gaspi ou encore Flexfuel.
Et parce que l’Impact est aussi, et surtout, dans l’ADN d’Adviso Partners, nous nous évertuons à le faire transparaître dans nos initiatives et notre travail au quotidien. C’est à ce titre, par exemple, que nous reversons chaque année 1 % du chiffre d’affaires à notre fonds de dotation interne, « Autrement Adviso », qui redistribue ensuite cet argent à des associations servant le bien commun. C’est aussi la raison pour laquelle l’entreprise s’est engagée dans un long processus pour devenir, d’ici quelques mois, le premier conseil financier avec le statut d’Entreprise à Mission. Dire que l’on fait de l’Impact, c’est bien. Le démontrer, en donnant des gages fermes et ambitieux à ses diverses parties prenantes, c’est mieux.
Guillaume DARY
Associé
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