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Enfin une bonne nouvelle, la croissance ne bat pas en retraite !
2023-02

Par Bertrand Thimonier,

Président d'Adviso Partners

 

 

Ceux qui prédisaient un effondrement de nos économies au moment du déclenchement de la guerre en Ukraine en sont (encore) de la revue. Il y a quelques jours, le Fonds monétaire international publiait ses Dernières projections de croissance des Perspectives de l’économie mondiale. Que faut-il en retenir ? La croissance a ralenti en 2022 dans la plupart des régions du globe, et va continuer de ralentir cette année sous l’effet de plusieurs facteurs négatifs : inflation toujours élevée, détérioration des conditions de financement lié au durcissement des politiques monétaire, pénurie de main-d’œuvre...

Derrière ce constat général peu réjouissant de prime abord, les motifs de satisfaction restent pourtant nombreux. Voici une salve de commentaires du FMI : 


Autant de bonnes nouvelles qui ont conduit le FMI à réviser à la hausse ses prévisions de croissance à l’échelle mondiale : + 3,4 % en 2022, + 2,9 % en 2023 et + 3,1 % en 2024. En France, le PIB pourrait progresser de +1,6 % cette année, après avoir augmenté de + 2,6 % l’an dernier. En matière de catastrophe macroéconomique à venir, nous avons connu pire ! Comme le résume à très juste titre l’économiste Nicolas Bouzou dans un de ses derniers éditos, cela va moins mal que ce qu’on aurait pu imaginer. Et même si l’environnement n’est pas bon, les économies occidentales résistent plus bien.

Dans ce cadre, les principaux défis qui se posent aujourd’hui pour l’Occident, et pour la France en particulier, s’inscrivent selon cet expert économique sur le long terme : investir dans les capacités d’innovation, dans la production d’énergie et dans la réindustrialisation. Chez Adviso Partners, c’est aussi la vision que nous avons depuis plusieurs années. Et c’est également cette conviction qui anime la plupart de nos clients à travers nos territoires.

En dépit des vents contraires actuels (pressions baissières sur les marges, difficultés d’approvisionnement, tensions dans l’accès aux sources de financement…), ceux-ci ne manquent en effet pas de projets, et c’est tant mieux. « Le chemin vers un redressement complet, associé à une croissance durable, à des prix stables et au progrès pour tous, ne fait que commencer », estime le FMI. Le meilleur reste donc à venir pour nos PME-ETI.